Faculté des Sciences Biologiques et des Sciences Agronomiques
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Item Fragmentation des populations de rongeurs muridés en méditerranée occidentale : de l'échelle stationnelle à l'aire de répartition(Universite Mouloud Mammeri, 2008-06-24) Khammes El Khomsi, NoraDes démarches comparatives ont été mises en oeuvre à plusieurs échelles pour évaluer l'impact de l'hétérogénéité spatiale sur le fonctionnement et l'évolution des populations de trois espèces de rongeurs présentes en Kabylie du Djurdjura (Algérie) : Souris domestique, Mus musculus domesticus, Souris d'Afrique du Nord, Mus spretus, et Mulot sylvestre, Apodemus sylvaticus. La biométrie corporelle (longueur et diamètre de la queue) apparaît plus performante que la biométrie crânienne pour discriminer les deux espèces jumelles de souris, avec des différences notables de la taille des dents entre stations chez M. spretus. A l'échelle stationnelle encore, le régime alimentaire du Mulot, essentiellement granivore, varie légèrement entre habitats (forêt, maquis, cultures). Les mulots sylvestres de forêt, milieu le moins perturbé, sont plus grands de taille et semblent avoir une stabilité de développement plus importante (plus faible asymétrie fluctuante de mesures crânio-mandibulaires) que leurs conspécifiques du maquis et surtout des cultures. A l’échelle de l’aire de répartition, les M. spretus d’Algérie se différencient des souris des autres pays du Maghreb et d’Europe par une plus faible taille de la partie antérieure du crâne et surtout des molaires, alors qu'elles ne sont pas différenciées génétiquement (séquençage de la région de contrôle de l'ADNmt). Enfin les souris domestiques d'Algérie sont phylogénétiquement plus proches des souris du Maroc que de Tunisie et des autres pays de Méditerranée occidentale. La réponse différente des trois espèces de Muridés sympatriques au fractionnement de l'espace est discutée en fonction de l'origine des peuplements et des adaptations locales à l'environnement.Item Recherche sur les champignons producteurs d'aflatoxines et d'ochratoxine a dans la filiere ble en Algérier(Universite Mouloud Mammeri, 2008-12-13) Riba, AmarL’objectif de ces travaux est d’analyser la flore fongique de la filière blé, d’étudier dans les conditions in vitro le potentiel de production d’aflatoxines et d’ochratoxine A (OTA) des isolats potentiellement toxinogènes et d’évaluer les niveaux de contamination du blé et de ses dérivés par ces deux mycotoxines. La démarche générale qui a été adoptée consiste en l’isolement et le dénombrement des moisissures contaminant la filière blé, en utilisant la technique des suspensions-dilutions et ensemencement sur milieu gélosé. Les principaux genres et espèces potentiellement toxinogènes sont ensuite identifiés par l’étude des caractères morphologiques et parfois par des techniques moléculaires. La capacité de production in vitro des aflatoxines et de l’OTA des isolats appartenant au genre Aspergillus a été déterminée par analyses chromatographiques. Afin d’évaluer les risques liés à la présence de ces mycotoxines dans la filière, nous avons effectué, après une extraction par partition, leur dosage par HPLC dans les échantillons représentant les différents maillons de la filière. Les résultats de l’analyse fongique de 108 échantillons de blé et dérivés collectés à différentes phases (blé des champs, blé stocké dans les silos, semoule, farine et son) ont montré que le nombre de propagules fongique varie entre 144 et 1277 cfu/g. Une grande hétérogénéité est observée dans la densité de la flore fongique au sein des échantillons de même origine et de même catégorie. Les principaux genres fongiques isolés sont Aspergillus, Fusarium, Penicillium, Alternaria et Mucor. Le genre Aspergillus est celui qui domine dans la majorité des échantillons analysés. Parmi les espèces d’Aspergillus, A. flavus, A. niger, A. versicolor et à un degré moindre, A. terreus, sont les plus dominantes. Les espèces typiquement ochratoxinogènes, A. ochraceus, A. carbonarius et A. alliaceus, sont faiblement représentées dans les échantillons analysés. L’étude du pouvoir producteur d’aflatoxines a révélé un taux d’isolats aflatoxinogènes de 30%, 31% et de 72% sur milieu à base de noix de coco, par CCM et par HPLC respectivement. Les quantités d’aflatoxine B1 (AFB1) produites sont comprises entre 0,02 et 234,6 μg/g. L’ensemble des résultats relatifs à l’étude des caractères morphologiques et chimiotypiques des isolats d’Aspergillus section Flavi indique que cette section est dominée par l’espèce A. flavus. Les résultats de l’analyse moléculaire ont confirmé l’hypothèse selon laquelle les isolats aflatoxinogènes isolés des échantillons de blé et dérivés ont une même origine et que l’espèce A. flavus est la principale source d’aflatoxines. Les espèces impliquées dans la production d’OTA dans le blé algérien sont surtout Aspergillus ochraceus, A. alliaceus, A. carbonarius, et à un degré moindre A. niger, A. terreus, A. fumigatus, A. versicolor et Penicillium verrucosum. L’analyse par HPLC de l’AFB1 et de l’OTA a montré un taux de contamination de 56,6 et 35,8% respectivement. Les deux mycotoxines ont été détectés à différents maillons de la chaîne. Ces observations confortent l’idée selon laquelle la contamination peut avoir lieu au champ, au cours du stockage et après transformation des graines de blé. Ce travail est une contribution à une analyse des risques liés à la contamination du blé par les aflatoxines et l’ochratoxine A en Algérie. Il ouvre la porte à de nombreux autres travaux sur la contamination des denrées alimentaires de large consommation aux aflatoxines et à l’OTA. Au plan préventif, il convient d'émettre un certain nombre de recommandations pour réduire les risques liés à la présence de ces mycotoxines dans l’alimentation.Item Systématique , éco - éthologie des abeilles ( Hymenoptera : Apoidae) et leurs relations avec la culture de fève ( vicia faba L. ) sur champ dans la région de Tizi ouzou .(Universite Mouloud Mammeri, 2009) Aouar-Sadli, MalikaNotre étude est l’une des premières monographies sur la faune des Apoides de l’Algérie. Il est axé principalement sur l’étude de données faunistiques et la distribution spatio-temporelle des espèces d’abeilles sauvages dans le milieu naturelle et sur l’étude de leur activité dans le milieu cultivé. Les investigations sont entreprises de 1999 à 2003. Quatre stations regroupant un grand nombre de variétés végétales ont été prospectées. Ces stations (Makouda, Fréha, Boukhalfa, Beni-Douala) sont situées à différentes altitudes variant de 100 à 800mètres. 103 taxa d’abeilles appartenant à six familles taxonomiques (Colletidae, Andrenidae, Halictidae, Anthophoridae, Megachilidae, Apidae) ont été dénombrées, dont 16 taxons sont des premières citations pour l’Algérie. Les espèces endémiques sont peu nombreuses. Après avoir établi leur classification, selon la nomenclature contemporaine, nous avons étudié l’abondance, la richesse spécifique, la phénologie et la distribution spatiale des six groupes d’abeilles et les choix floraux des différentes espèces. La structure des communautés d’abeilles a été visualisée en utilisant l’analyse factorielle des correspondances (A.F.C.) visant à déterminer leur distribution spatiale. Il est apparu que certaines espèces d’abeilles sont cantonnées dans une ou deux localités, d’autres par contre sont cosmopolites. L’étude de la diversité et de la structure du peuplement d’abeilles montre que celui-ci est diversifié. Cet état de fait est démontré par deux indices de diversité : indice de diversité spécifique de Shannon-Weaver, 1963 et l’indice de concentration de Simpson, 1949. Par ailleurs, l’étude phénologique des familles et des espèces indique que la plupart des familles sont bien représentées surtout au mois de mars. De même pour les espèces, pour lesquelles un maximum est enregistré en mars et avril, période de floraison d’un grand nombre d’espèces végétales. Les relations plantes-abeilles sont étudiées par l’examen des plantes visitées au cours de la saison de floraison. Les choix floraux et la niche alimentaire de 28 espèces sont interprétés par deux indices de diversité : indice de Shannon-Weaver, 1963 et l’indice de concentration de Simpson, 1949. L’activité journalière et l’activité saisonnière de quelques espèces est examinée sur les fleurs de la fève Vicia faba L. L’analyse de la variance (Anova) a permis de démontrer que la tendance alimentaire de la plupart de ces abeilles est significative. Nous avons également pris en considération l’influence des facteurs climatiques sur l’activité des abeilles. Il s’est avéré que ces facteurs climatiques agissent sur les populations. Ceci est démontré par les coefficients de corrélation et les droites de régression linéaires. C’est ainsi que l’étude dans le milieu naturel est clôturée. Nous entreprenons ensuite l’étude des apoïdes dans le milieu cultivé. Dans le contexte de la pollinisation des cultures par les abeilles solitaires, nous avons choisi de mener nos observations sur une légumineuse vivrière en l’occurrence la fève Vicia faba L. Notre étude dans ce milieu a montré qu’à côté de l’abeille domestique Apis mellifera, d’autres abeilles, les abeilles sauvages sont pollinisatrice de cette culture. Nous avons dénombré 7 espèces d’abeilles solitaires et une espèce de bourdon visiteuses de fleurs de fève. L’expérimentation avec le système d’encagement a confirmé l’impact de la pollinisation des abeilles sur le rendement de cette plante. La production de la fève est nettement meilleure présence de ces insectes pollinisateurs. En effet, la longueur des gousses, le poids et le nombre de graines sont plus importants en présence d’abeilles.Item Production de la viande de lapin [texte imprimé] : essai dans les conditions de production algériennes(Universite Mouloud Mammeri, 2009) Lakabi, Djamilace travail de thèse, nous avons choisi d’étudier, en conditions locales, le rôle de différents facteurs d’élevage sur la production de viande et la qualité des carcasses de lapin. Nous avons étudié l’influence i) de facteurs intrinsèques aux animaux : l’âge, le sexe et le type génétique ; et ii) de facteurs extrinsèques : la composition des aliments et la saison. Notre objectif est multiple. Il s’agit d’une part, d’évaluer l’intérêt de la souche d’origine locale par rapport à une souche importée ; et, d’autre part, de préciser les conditions d’utilisation des animaux en conditions algériennes. Nous préciserons ainsi l’âge d’abattage optimum pour répondre aux souhaits des consommateurs algériens. En conséquence, nous étudierons la nécessité d’élever les mâles et les femelles dans des cages séparées. Par ailleurs, la région de Tizi-Ouzou étant caractérisée par de fortes chaleurs estivales, nous avons essayé de voir dans quelle mesure ce facteur peut influencer la croissance des lapins de population locale. Enfin, nous étudierons les possibilités de limiter la dépendance en matières premières alimentaires importées. En effet, la promotion de l’élevage de lapin à un niveau rationnel passera nécessairement par une indépendance, vis-à-vis de l’étranger, par rapport aux matières premières, comme la luzerne, le tourteau de soja et le maïs, classiquement utilisées en alimentation du lapin et dont le prix ne cesse d’augmenter sur le marché. Aussi, dans le but de réduire cette dépendance, nous avons cherché à remplacer ces sources d’origine importée par des matières premières disponibles localement comme les sous produits des industries agroalimentaires (son de blé, grignon d’olive, paille) à des prix plus compétitifs. A titre de rappel, les charges alimentaires peuvent atteindre 80% des charges totales (Arveux, 1993, Koehl, 1994). Au préalable, nous présenterons, une revue bibliographique sur l’élevage, la croissance et la viande du lapin.Item Etude de la diversité de l'organisation reproductive et de la structure génétique du cèdre de l'Atlas (cedrus atlantica manetti) en peuplement naturel (Tala-Guilef, djurdjura nord-ouest, Algérie)(Universite Mouloud Mammeri, 2010) Krouchi, FaziaUne étude de la diversité de l’organisation reproductive du cèdre de l’Atlas (Cedrus atlantica Manetti) et de sa structure génétique a été envisagée au niveau de la cédraie de Tala-guilef (versant nord-occidental du massif montagneux du Djurdjura). - L’étude de la diversité de l’organisation reproductive a comporté un certain nombre de volets complémentaires qui sont : (1) le suivi interannuel de la floraison mâle et femelle d’arbres d’une même station ; (2) l’analyse quantitative et qualitative des productions mâle (chatons) et femelle (cônes) ; (3) l’analyse de l’efficience de la production de graines à l’échelle du cône ; (4) l’étude de la variation morphologique de la graine (et de son aile) en relation avec la localisation des arbres dans la cédraie. - L’étude de la structure génétique a concerné 107 arbres échantillonnés à l’intérieur de la cédraie sur un transect de 160 x 50m. Les marqueurs utilisés pour ce génotypage sont des microsatellites nucléaires (nSSR) et chloroplastiques (cpSSR) sur aiguilles. La circonférence des arbres génotypés varie de 50 à 715cm avec une moyenne de 295cm. Les résultats indiquent une diversification des stratégies reproductives à l’échelle des arbres avec certains privilégiant la fonction de reproduction femelle et d’autres, celle de reproduction mâle malgré la monoicie de l’espèce ; l’existence de possibilités de flux polliniques entre arbres d’une même parcelle avec toutefois, quelques individus isolés phénologiquement des autres à l’échelle locale, mais dont la synchronisation avec d’autres arbres au-delà du périmètre prospecté est possible ; l’existence d’un risque d’autogamie du point de vue déroulement de la floraison que certains arbres éviteraient par une séparation des branches mâles et femelles sur le houppier, l’alternance des productions mâle et femelle ; ou le décalage intraarbre entre la période de réceptivité femelle et de disponibilité du pollen. L’examen de l’efficience de la production grainière à l’échelle du cône indique que la plus grosse perte de bonnes graines est due aux structures non viables dites graines « aplaties » retrouvées dans la partie médiane du cône et qui sont pourvues d’un tégument lignifié mais dépourvues d’endosperme et d’embryon, alors que les pertes dues aux appendices ligneux retrouvés à la base et au sommet du cône d’une part, et aux graines vides d’autre part, y contribueraient de façon négligeable et relativement constante. La perte due au parasitisme par Megastigmus pinsapinis est pour sa part très négligeable. L’étude de la morphologie de la graine a révélé l’existence d’une mosaique de variation inter-arbres au sein des stations et une variation inter-stationnelle négligeable. Elle indique aussi des relations de type allométrique entre la dimension du cône et celle de ses graines et cela indépendamment du nombre de graines par cône. L’analyse de la structure génétique a montré un niveau élevé de diversité génétique intra-population à l’intérieur d’un transect de 160x50m où des arbres distants de moins d’un mètre ne sont pas nécessairement identiques génétiquement, et où le recrutement de juvéniles au sein de taches de régénération de l’ordre de quelques mètres carrés, peut avoir lieu à partir de graines de parents génétiquement différents. Les résultats fournis par cette étude indiquent que Cedrus atlantica constitue, au niveau de la forêt de Tala-guilef, une population relativement équilibrée en ce qui concerne son organisation reproductive et sa diversité génétique.Item Evolution aprés feu de l'ecosystème suberaie de kabylie (nord algerièn)(Universite Mouloud Mammeri, 2010-09-18) Bekdouche, Farid: Les paysages de la région méditerranéenne sont façonnés par l’action de feux récurrents. Cette perturbation est considérée comme une force écologique naturelle contre laquelle les végétaux ont acquis des mécanismes d’adaptation pour survivre et se régénérer. La plupart des études relatives à l’influence du feu sur les communautés végétales dans le bassin méditerranéen sont réalisées dans la rive Nord. Nous nous proposons dans le cadre de ce travail d’apporter une contribution au niveau de la rive Sud. Les stations d’étude se répartissent au niveau de la subéraie de Kabylie (Nord Algérien). L’évolution de la composition floristique et de la structure de la végétation est menée par l’approche synchronique sur un ensemble de 262 relevés de végétation. La dynamique des légumineuses, des cistes et des éléments biogènes de la couche superficielle du sol est menée par la méthode diachronique par un suivi sur des placettes permanentes durant les premiers mois de la succession après feu. Au cours des années après le feu, la richesse et la diversité floristiques suivent un modèle très général. Elles atteignent leurs valeurs maximales durant la première et la deuxième année après le feu, en raison de la reprise par la voie végétative des principales espèces endogènes et l’installation massive des annuelles et bisannuelles par le concours de leur banque de graines. Ces paramètres diminuent ensuite, pour finalement tendre à se stabiliser à partir de la cinquième année. Assez rapidement après incendie, la végétation réapparaît et recouvre la surface du sol. L’accroissement horizontal de la végétation tend à refermer très rapidement les milieux incendiés, le recouvrement du sol est total à cinq ans après le feu au niveau de toutes les stations analysées. L'accroissement vertical se traduit par un transfert du matériel végétal des strates basses vers les strates de plus en plus hautes au fur et à mesure qu'elles avancent en âge. La démographie des semis des légumineuses a montré deux pics, un premier (majeur) en Décembre, deux mois après l'incendie, et un second (moins important) en Mars. L’essentiel de la germination des cistes se concentre sur Décembre et Janvier avec un modèle de germination unimodal. Divers facteurs discutés influent sur la recolonisation des communautés incendiées par les cistes. Immédiatement après le passage du feu, nous enregistrons les taux les plus élevés pour l'ensemble des éléments biogènes étudiés, excepté pour le sodium et le phosphore qui n'affichent pas des évolutions perceptibles. Avec la cicatrisation du milieu, nous assistons à une diminution des taux de ces éléments. Cette baisse pourrait être interprétée comme un retour à l'état d'avant le feu. En somme, la subéraie de Kabylie semble s’adapter parfaitement à l’incendie.Item Strategies adaptatives de deux especes du genre pistacia (p. lentiscus l. et p. atlentica desf.) aux conditions d'altitude, de salinite et d'aridite: [texte imprimé] : approches morpho- anatomiques, phytochimiques et ecophysiologiques(Universite Mouloud Mammeri, 2011-10-22) Ait Said, Samiront les plus abondantes et vivant à l’état sauvage en Algérie dans des milieux très contrastés. Une meilleure connaissance de leur adaptation en milieu naturel serait certainement d’un grand intérêt pour la réussite du programme de reboisement en Algérie. Notre étude consiste donc à comprendre les stratégies développées par ces deux espèces dans des habitats aux conditions extrêmes, notamment l’altitude, l’aridité et la salinité et ceci, en se basant sur les aspects morpho-anatomiques, phytochimiques et écophysiologiques. Une première étude réalisée in situ a permis de mettre en évidence, la variabilité de trois populations algériennes de pistachier de l’Atlas (Béchar, Laghouat et Médéa) en relation avec la sécheresse. Cette étude a montré une grande plasticité des caractères morpho-anatomiques et phytochimiques. L’adaptation ou l’accommodation à l’aridité s’expliquerait par une augmentation des teneurs en terpènes qui serait probablement en relation avec l’accroissement des épaisseurs de parenchyme palissadique et la forte densité de poils glanduleux. Pour discriminer les traits adaptatifs de ceux qui ne le sont pas, une étude a été réalisée sur des plantules originaires de 2 des stations étudiées. Nous avons montré que les plantules de la station la plus aride (Béchar) avaient une activité photosynthétique nette et un rendement quantique supérieurs aux plantules du milieu le moins aride (Médéa). L’analyse des clichés de microscopie électronique a permis de dire que ces différences étaient dues à des limitations stomatiques, confirmant ainsi le caractère adaptatif de ces traits photosynthétiques. La deuxième partie de ce travail réalisée in situ a révélé une grande variabilité de la composition terpénique chez 75 populations de lentisque algériennes. Trois chémotypes ont été identifiés en fonction de l’altitude. Les teneurs les plus élevées ont été enregistrées chez les populations de haute altitude ce qui conforte l’hypothèse du rôle de protection des terpènes contre les UV. Dans la troisième partie, la plasticité de l’appareil photosynthétique du lentisque a été étudiée durant les 4 saisons de l’année in situ, dans trois sites très contrastés en France; semi aride, aride et salin. Les résultats obtenus ont révélé une photoinhibition chronique de l’appareil photosynthétique en hiver accompagnée par des taux les plus faibles en chlorophylle, essentiellement dans les sites salins. Elle serait due à l’inefficacité dans la conversion de l’énergie lumineuse par les antennes de PSII. Au printemps, la valeur de l’efficacité quantique maximale était plus élevée chez les arbres femelles et s’expliquerait par une forte allocation des ressources carbonées destinées pour le développent de fruit durant cette saison. La protection de l’appareil photosynthétique, contre une photoinhibition chronique estivale est justifiée par un taux élevé du ratio caroténoïdes/chlorophylle. En Automne, il y a reprise de l’activité physiologique avec une meilleure résilience enregistrée dans les sites arides. Pour mieux comprendre la physiologie du lentisque en bord de mer, des plantules originaires de la station littorale (Montredon) ont été étudiées en chambre de culture. Les résultats obtenus en microscopie confocale ont montré que cette espèce séquestre le sodium dans les cellules épidermiques ainsi que dans les parois cellulaires. Les effets néfastes de NaCl sur le rendement quantique et l’assimilation nette du CO2 au cours de la photosynthèse sont nettement améliorés en milieu calcaire.Item Alimentation du lapin de chair : valorisation de sources de fibres disponibles en Algérie(Universite Mouloud MAMMERI Tizi-Ouzou, 2012) Kadi, Si AmmarItem Impacte des aliments enrichis en acides gras polyinsatures n- 3 sur les performances zootechniques et la qualité nutritionnelle des viandes : Cas du lapin et du poulet de chair(Universite Mouloud Mammeri, 2012-01-29) Benatmane, FatihaPlusieurs travaux ont montré l’effet bénéfique des AGPI sur la prévention des maladies cardiovasculaires chez l’Homme, notamment ceux de la série n-3, qui sont dits essentiels, au même titre que ceux de la famille des oméga 6, car l’organisme animal et, par extension, l’Homme ne savent pas les fabriquer. L’acide α-linolénique (C18 :3 n-3) et l’acide linoléique (C18 : 2 n-6) sont également indispensables, car ils jouent un rôle indispensable dans la croissance normale et dans de nombreuses fonctions physiologiques de l’organisme d’où l’exigence qu’ils soient apportés par l’alimentation soit par des produits naturellement riches (le cas des poissons gras, graines de lin, …) ou enrichis en ces acides gras (le cas des viandes de poulet et de lapin, …). Ces dernières semblent être un bon moyen de fournir à l’Homme des quantités appréciables de ces nutriments très favorables à sa santé. Chez les animaux monogastriques, le cas du lapin et du poulet, il existe une relation directe entre les acides gras alimentaires et ceux déposés dans la viande. Cette propriété peut être utilisée pour introduire dans la ration de ces animaux des AG jugés bons pour la santé humaine. Les ANC (2001) recommandent d’augmenter l’apport quotidien en C18:3 n-3 et d’équilibrer le rapport C18:2 n-6/C18:3 n-3 vers une valeur proche de 5. Pour atteindre ces objectifs, la viande de lapin et de poulet sera considérée comme un des vecteurs potentiels d’apport d’AG n-3. Les objectifs de cette thèse sont d’étudier les conséquences de la distribution de régimes riches en AG n-3 chez le lapin et chez le poulet sur leurs performances zootechniques, le métabolisme des lipides, leur peroxydation et enfin sur le dépôt des AG n-3 dans la viande de ces animaux. Pour répondre à ces objectifs, cinq études expérimentales ont été mises en place : 3 chez le lapin et 2 chez le poulet. Nous avons démontré chez les deux espèces animales étudiées que la nature du régime n’affectait pas les performances de croissance et la qualité technologique de la viande ; en revanche, la composition en AG de la viande est influencée par les AG alimentaires, plus particulièrement concernant l’ALA, dont la teneur est plus élevée dans les tissus des animaux expérimentaux par rapport aux témoins. Ainsi, avec l’introduction de graines de lin extrudées, la teneur en ALA est multipliée en moyenne par 2 dans la viande de lapin (P < 0,001) et par 4 dans la cuisse des poulets du lot lin par rapport aux témoins (P<0,001). Par conséquent, la teneur en dérivés à longue chaîne d’ALA notamment l’EPA et le DHA, est également plus marquée chez les animaux nourris à base de lin. L’étude de la lipogenèse à travers l’activité des enzymes impliquées dans ce processus montre que l’activité de l’enzyme malique, de la glucose-6- phosphate déshydrogénase et de l’acide gras synthase (FAS) est significativement plus élevée dans le foie et dans le gras périrénal. Ce qui confirme qu’ils sont les sites privilégiés de la lipogenèse chez le lapin. En résumé, introduire des graines de lin dans les régimes du lapin et du poulet permet d’améliorer davantage la qualité nutritionnelle de la viande qui en est issue, et ce, en apportant plus d’AG oméga 3, bénéfiques à la santé humaine, sans en altérer la qualité technologique de cette denrée.Item Congélation de fragments de tissu somatique pour sauvegarder les ressources génétiques du lapin(Universite Mouloud Mammeri, 2012-01-30) Benkeddache, DjamilaDans le cadre de notre travail, notre intérêt s’est porté sur la voie offerte par les cellules somatiques dans un contexte de conservation à long terme. En plus de l’indéniable avantage économique que présente cette voie, de nombreux atouts plaident en faveur de notre choix. En effet, après leur mise en culture, les méthodes de congélation des cellules somatiques sont souvent très simples. Leur aptitude à se multiplier permet de compenser, après décongélation, les pertes engendrées par le stress de la cryoconservation. En outre, la collecte des tissus dont ces cellules sont issues présente de solides atouts par rapport aux cellules sexuelles et embryonnaires : elle est simple en terme de manutention des animaux, peu invasive pour l’animal et surtout très souple puisque la maturité sexuelle des animaux n’est plus un facteur limitant. De plus, la collecte de tissus somatiques (surtout lorsqu’il s’agit d’un fragment de peau comme c’est le cas dans notre étude) autorise une grande réactivité en situations d’urgences. En effet, en cas d’épizootie au niveau de cheptels immatures qui doivent être abattus, en cas de décès d’un animal précieux, ou en cas de récolte dans des situations extrêmes sur des animaux sauvages dans leur biotope, il est plus aisé de prélever un fragment de peau que des ovocytes. Jusque-là, la facilité d’incorporation des cellules somatiques dans la cryobanque admettait une seule limite, que nous nous sommes fixé de repousser dans le cadre de notre étude. Cette limite, était la nécessité de passer par une étape de mise en culture des fragments de tissus avant toute cryopreservation. Ce qui n’est réalisable que dans des laboratoires équipés en salles de cultures disposant de personnels qualifiés. Cela représentait un sérieux frein du fait du coût élevé de l’opération et du détour qu’elle occasionne. Dans le cadre de la lutte pour la sauvegarde des ressources génétiques des animaux menacés et ce dans le but de préserver la biodiversité, notre modeste contribution est purement et simplement technique.Item Etude génétique du retard mental familial non spécifique(Universite Mouloud Mammeri, 2012-02-23) Guessaibia, NadiaItem Elimination siultanée de la pollution azotée et phosphatée des eaux usées traitées par des procédés mixtes : cas de la STEP est de la ville de Tizi Ouzou(Universite Mouloud Mammeri, 2012-07-01) Metahri, Mohammed SaïdNotre étude porte d’une part, sur la caractérisation physico chimique, sur l’évaluation de la contribution des taux de participation en équivalents-habitants par hectare en azote, en phosphore de l’effluent de la station d’épuration Est de la ville de Tizi-Ouzou et d’autre part, sur la conception d’un pilote expérimental appliqué aux traitements tertiaires d’abattement simultané de la pollution azotée et phosphorée de l’effluent traité. Les résultats des analyses physicochimiques, effectuées sur une période de trois années, de l’effluent de cette station montrent que les eaux usées présentent un caractère neutre (pH = 7,8) et des concentrations moyennes de 44,98 mg/l en azote total et de 10,85 mg/l en phosphore total. La détermination des paramètres indicateurs de pollution mesurés donne en moyenne: DBO5 = 27,52 mg/l, DCO = 82,8 mg/l, MES = 63,33 mg/l. Les concentrations en métaux lourds présents dans les boues sont: Cr = 74,2 mg/Kg MS, Cu = 115 mg/Kg, MS, Ni = 10,5 mg/Kg MS ; Pb = 6,8 mg/Kg MS et Zn = 400 mg /Kg MS. Elles sont inférieures aux normes admises dans la valorisation agricole des boues. Les taux de participation annuelle en eau, en azote et en phosphore obtenus expérimentalement pour toutes les cultures confondues, sont de 330 EH/ha pour l’eau, 180 EH/ha pour l’azote et 616 EH/ha pour le phosphore, correspondant à des flux annuels de 98,5 tonnes d’azote, 23,65 tonnes de phosphore et un total annuel de 2 190 000 m3 d’eau. Par ailleurs, pour les boues résiduaires de la STEP Est de la ville de Tizi-Ouzou, on notera qu’elle non aucune limite d’utilisation agricole. En fin, le pilote expérimentale permet une élimination significative de la pollution azotée et phosphatée, qui attint respectivement des taux de 92% et de 97%.Item Aptitudes à la transformation du lait de chamelle en produit diveres: effet des enzumes coagulantes extraites de caillettes de dromadaires(Universite Mouloud Mameri, 2012-10-18) Boudjenah, SalihaLe lait camelin est connu pour sa richesse en éléments de base très importants. Il est aussi réputé pour ses allégations de santé. Toutefois, sa valorisation est encore assez limitée compte tenu de ses aptitudes faibles à la coagulation. Dans ce cadre et, pour lever cet handicap, nous nous sommes proposé d’étudier l’apport des enzymes gastriques issues de dromadaires de différents âges (1, 3 et 9 ans). Les analyses préliminaires sur le lait de dromadaire collecté à travers les régions de Ghardaïa, Ouargla et El Oued ont montré que ce dernier possède une bonne valeur nutritionnelle avec un pH moyen de 6.53 et une acidité égale à 17°D. Il est caractérisé par un taux de vitamine C élevé (45mg/l) et un apport protéique appréciable de l’ordre de 33g/l (avec environ 27 g/l de caséines et 7g/l de protéines sériques). La détermination de sa composition minérale a mis en évidence sa richesse en cuivre, en zinc et en fer. Le genre Pseudomonas constitue la flore psychrotrophe prédominante (37%) dans le lait cru entreposé à 4 et 7°C pendant 4 jours. Les extraits enzymatiques coagulants, isolés en utilisant le protocole de VALLES et FURET (1977 avec un rendement de 75%, sont obtenus à 38°C et à 0,2M d’acide chlorhydrique. L’activité coagulante de ECD9 (issu des caillettes de dromadaires le plus âgé) est la plus élevée (0,360). Cet extrait possède en plus une activité protéolytique relativement faible. Les temps de floculation mesurés ont permis de confirmer la bonne affinité des extraits existant pour le lait camelin et bovin. Le suivi de la stabilité de l’extrait coagulant pendant 90 jours selon trois modes de conservation (réfrigération, congélation et lyophilisation) a montré que l’activité coagulante est mieux préservée dans les échantillons congelés (96% d’activité conservée), contre 55,3 % (extrait lyophilisé) et 18 % (extrait réfrigéré). Le comportement de ces extraits en électrophorèse PAGE-SDS avec ou sans -mercaptoéthanol a montré qu’il ya une différence assez nette entre les profils provenant des deux origines (jeune et âgé). Enfin, un fromage camelin de coagulation mixte en utilisant l’extrait enzymatique issu de dromadaire âgé a été fabriqué avec un rendement jugé satisfaisant (17%, contre 20% pour le lait bovin). L’évaluation sensorielle a permis aux dégustateurs sélectionnés d’attribuer au fromage élaboré une appréciation favorable. Cette appréciation organoleptique a été renforcée par une analyse instrumentale (analyse du profil de texture ou TPA) qui a montré que le caillé camelin diffère du caillé bovin pour tous les paramètres mesurés (dureté, élasticité, cohésion et adhésivité). De plus, l’examen de la microstructure de ces fromages par microscopie électronique à balayage (MEB) a montré clairement que le réseau du caillé bovin est caractérisé par un espace plus ouvert, alors que le caillé camelin a une structure compacte et uniformeItem Bioclimatologie, phytogeographie et phytosociologie en Algerie : Exemple des groupements forestiers et preforestiers de kabylie djurdjureenne(Universite Mouloud Mammeri, 2012-12-01) MEDDOUR, RachidAprès un exposé des caractéristiques physiques et biotiques (végétation forestière) de la zone étudiée, le district phytochorologique de la Kabylie djurdjuréenne, et plus spécialement le massif montagneux du Djurdjura, l’auteur aborde la climatologie locale et régionale et la bioclimatologie de cette région (variabilité des conditions climatiques, analyse de la sécheresse sur le plan spatial et temporel, intérêts et pertinence de divers indices bioclimatiques, système d’Emberger, système de Gaussen, gradients altitudinaux, continentalité…). Il met en évidence, d’une part, divers ombrotypes (humide, subhumide, sec et semi‐aride) et thermotypes (thermo‐, méso‐ et supraméditerranéen) au sens de Rivas‐Martinez, et, d’autre part, une sectorisation en 5 zones bioclimatiquement homogènes, à l’aide des analyses multivariées, permettant de comprendre l’organisation de la végétation forestière. Par une approche polythétique de la phytogéographie de l’Algérie du Nord, l’auteur aboutit à déterminer, sur la base de critères écologiques, floristiques et phytosociologiques, une nouvelle nomenclature et définition des districts phytochorologiques et, plus spécialement, la position de la Kabylie djurdjuréenne et ses subdivisions, qui sont au nombre de quatre. Une présentation conceptuelle de la méthode phytosociologique braun‐blanqueto‐tüxenienne et de l’analyse multivariée de la végétation conduit l’auteur à adopter ces méthodologies et à individualiser différentes communautés forestières et préforestières (cédraies, chênaies vertes, subéraies, zénaies, pineraies de pin d’Alep, aulnaies, etc.), du territoire de la Kabylie djurdjuréenne. Auparavant, l’auteur précise le cadre synsystématique dans lequel s’inscrivent les divers groupements forestiers et préforestiers zonaux et azonaux, mis en évidence par les méthodes de classification et d’ordination numériques et appartenant à 3 classes phytosociologiques (Quercetea ilicis, Quercetea pubescentis et QuercoFagetea sylvaticae). Il met l’accent sur leur description normalisée (physionomie et structure, synécologie, syntaxonomie et valeur synsystématique, variations et syndynamique naturelle ou induite par l’anthropisation, affinités floristico‐écologiques avec d’autres syntaxons). Un essai de présentation synthétique des groupements forestiers, préforestiers et forestiers présteppiques de l’Algérie du Nord est proposé par l’auteur. Tous les syntaxons connus à ce jour (une centaine) et définis depuis un demi‐siècle par la méthode sigmatiste sont ainsi placés dans le synsystème phytosociologique et décrits de façon standardisée (synnomenclature, caractère physionomico‐structural, synécologie, synchorologie, espèces caractéristiques et différentielles). De la même manière, une synthèse de tous les groupements végétaux forestiers et non forestiers est entreprise pour faire le point sur l’état actuel de nos connaissances syntaxonomiques sur le territoire de la Kabylie djurdjuréenne et mettre en évidence les lacunes en la matière. Enfin, l’auteur réalise à partir de nouvelles données phytosociologiques (des centaines de relevés) sur la Kabylie djurdjuréenne, une identification de l’ensemble des groupements forestiers et préforestiers, ayant trait à toutes les formations, à l’exemple des cédraies, chênaies vertes, subéraies, zénaies, pineraies de pin d’Alep, aulnaie et ormaie, identifiés dans la région d’étude, à l’aide de l’analyse numérique des données phytosociologiques. Il aborde la description des groupements forestiers et préforestiers sur la base pour chacun d’eux d’un tableau d’association élaboré, détaillant sa variabilité jusqu’à la sous‐association et parfois la variante. Certains des groupements végétaux sont traités plus longuement en raison de leur importance dans le paysage végétal et de leur valeur phytogéographique et patrimonialeItem Caractérisation de la diversité génétique de quelques espèces de Datura L. en Algérie(Universite Mouloud Mammeri, 2013-06-23) Morsli, AbdelkaderLa répartition des Daturas s’étend sur l’ensemble des étages bioclimatiques du Nord de l’Algérie et déborde largement au niveau des oasis du Sud. Cependant, leur présence/abondance varie selon l’espèce. Par ailleurs, la diversité morphologique des Daturas a été estimée sur 15 caractères phénotypiques de Vingt cinq provenances de Datura stramonium, Datura inoxia, Datura ferox en plus d’un hybride. A cet effet, les graines des 25 provenances ont été récoltées, conservées puis cultivées dans des conditions homogènes. Le suivi a été fait depuis la germination de la graine jusqu’à la maturité des capsules. Pour déclencher des germinations homogènes chez les Daturas, il est indispensable de scarifier les graines et de les mettre à germer à la température optimale de 27°C. La diversité observée chez les Daturas se situe à deux niveaux : intraprovenance et interprovenance. La diversité intraprovenance peut être expliquée par l’allogamie partielle qui caractérise ce genre. Cette propriété permet à l’espèce de s’adapter à des milieux variables. Quant à la diversité interprovenance, elle peut être expliquée par le fond génétique, les effets du milieu d’origine et, dans une certaine mesure, par les interactions génotype x milieu. En effet, les paramètres statistiques, ACP, AFD et CAH, ont montré une discrimination nette des provenances et des espèces par de nombreux caractères morphologiques. En effet, les moyennes canoniques des 25 provenances sont significativement différentes pour l’ensemble des caractères pris en considération (biométrie du plant, fleurs, capsules et graines). Concernant, les alcaloïdes (hyoscyamine et scopolamine) les 25 provenances des 3 espèces de Datura, ont montré des teneurs significativement différentes. Le fond génétique et/ou l’origine géographique peuvent en être à l’origine. D. ferox vient en tête du classement en terme d’alcaloïdes totaux, il est suivi par D. stramonium, puis D. inoxia et enfin l’hybride. Cependant, pour la scopolamine, qui est majoritairement produite dans les feuilles, D. ferox se classe en premier, il est suivi par D. inoxia ensuite D. stramonium puis l’hybride. Par contre pour la teneur en hyoscyamine, c’est D. stramonium qui se classe en tête, suivi par l’hybride, le D. ferox et enfin le D. inoxia.Item Etude de l'activité insecticide des huiles essentielles et des poudres de quelques plantes à l'égard de la bruche du haricot Acanthocelides Obtectus Say : (Coleoptera, Chrysomelidae) et comportement de ce ravageur vis-à-vis des composés volatils de différentes variétés de la plante hôte(phaseolus vulgaris L.)(Universite Mouloud Mammeri, 2014) KHELFANE, KarimaL’étude de l’effet bioinsecticide des poudres végétales et des huiles essentielles de plusieurs plantes aromatiques présentes en Algérie sur les adultes de la bruche du haricot Acanthoscelides obtectus ont été testées par contact uniquement. Les poudres de fève, basilic et laurier noble réduisent considérablement la longévité des adultes alors que la poudre de thym s’est montrée la moins efficace sur la bruche du haricot. Les huiles essentielles ont été testées par contact, par inhalation et par répulsion. Celles du bergamotier, thym, menthe et laurier noble sont les plus efficaces par contact et celles du citronnier et du cèdre le sont moins. Les huiles essentielles et les poudres végétales utilisées par contact permettent de protéger les graines de haricot en diminuant les pertes pondérales et en préservant leur faculté germinative. Il ressort globalement que les huiles qui manifestent une toxicité par contact sont aussi les plus toxiques par inhalation et par répulsion. Dans un autre volet, l’étude du comportement de la bruche sur quelques cultivars de haricot a permis de distinguer les variétés rouge et blanche comme sensibles et la variété de haricot dolique comme répulsive à l’égard des adultes mâles et femelles de la bruche du haricot. L’identification des composés organiques volatiles émis par ces différents cultivars en utilisant les méthodes de microextraction en phase solide et la chromatographie en phase gazeuse couplée à la spectrométrie de masse (GCMS) a montré des différences dans les composés volatils émis par chaque variété qui ont par conséquent une signature chimique spécifique.Item Ecologie trophique, éthologie et biologie de la reproduction de la foulque macroucle fulica atra (linné,1758) dans la réserve naturelle du lac de Réghaia (Algérois) et dans le barrage de djbla (Kabylie)(Universite Mouloud Mammeri, 2014) Metna, FatihaRésumé La Foulque macroule Fulica atra Linné, 1758 est l’espèce la plus abondante dans la réserve naturelle du lac de Réghaia. 6705 et 7720 individus ont été dénombrés, respectivement durant les années 2010 et 2011. Deux populations écologiques distinctes, une hivernante, fortement représentée, et, l’autre sédentaire, plus faible et nicheuse ont été identifiées. La période de reproduction de la Foulque dans ce site s’est étalée du 15 avril jusqu’à la première semaine du mois de juin, avec un pic à la deuxième décade du mois d’avril en 2010, et, de la dernière décade du mois d’avril, jusqu’à la première semaine du mois de juin avec un pic à la dernière décade du mois d’avril en 2011. Ces nids abritaient des pontes d'une taille moyenne de 4,8 ± 2,9 oeufs/nid en 2010 et de 5,2 ± 3,2 oeufs/nids en 2011. Les nids ont été construits dans des touffes de Typha, de Roseau, de Jonc, de Tamarix ou dans des mélanges de ces espèces. La majorité des nids recensés sont à base de Typha. L’étude du budget temps diurne de la Foulque macroule au lac de Réghaia a montré des différences entre l’importance des activités d’un mois à l’autre, et des différences d’activité journalière. Le bilan des rythmes d’activités montre que, le milieu est beaucoup plus utilisé comme site d’alimentation et de reproduction par l’espèce L’étude du régime alimentaire des adultes de la Foulque macroule a été menée de février 2010 à janvier 2012 dans la réserve naturelle du lac de Réghaia et de juillet 2010 à juin 2012 dans le barrage de Djebla, à partir de l’analyse de 600 fientes récupérées dans chacun des deux sites. Le spectre alimentaire est composé essentiellement d’espèces végétales, les espèces animales étant très rares. 34 espèces végétales appartenant à 17 familles différentes pour le site de Réghaia et 42 espèces végétales appartenant à 19 familles pour le site de Djebla ont été rencontrées. Au niveau de la première région d’étude la famille des Poacées a été la plus consommée avec une abondance relative de 65,07%. Les Cypéracées, les Typhacées et les Plantaginacées occupaient respectivement 11,71 ; 5,36 et 5,27%. Les autres familles occupaient une part négligeable. Parmi les Poacées, trois espèces ont été les plus consommées. Il s’agit de Paspalum distichum, Phragmites sp. et Panicum repens. Pour la deuxième région d’étude, les Poacées, ont été également les plus consommées, avec une abondance relative de 60,06%. Les Cypéracées, et les Lamiacées occupaient respectivement 22,35 et 5,21%. Parmi les Poacées, trois espèces ont été les plus consommées. Il s’agit de Paspalum distichum, Poa annua et Cynodon dactylon. Les autres taxons ont été consommés à des degrés moindres.Item Biodisoponibilité du phosphore dans la rhizosphère de l'olivier (Olea europeae L.)(Universite Mouloud MAMMERI Tizi-Ouzou, 2014) Boudiaf Nait kaci, MalikaItem Biodisponibilité du potassium dans la rhozosphère de olea europea(Universite Mouloud Mammeri, 2014) Mouas, BourbiaDans ce contexte, l'objectif général de l'étude est de préciser la biodisponibilité du potassium dans la rhizosphère de l’olivier. Pour ce faire, il s’agira de comparer les propriétés chimiques, les formes biodisponibles du potassium, la minéralogie de la fraction argileuse du sol global à celles de l’interface sol/racine. Nous avons testés les hypothèses de travail suivantes : i) l’activité de la racine de l’olivier améliore la biodisponibilité du potassium principalement par la modification de certaines propriétés du sol et de sa minéralogie à proximité immédiate de la racine ii) l’association fertilisation potassique et activité de la racine modifie le sol à proximité de la racine et iii) la racine de l’olivier et du figuier impacte différemment la rhizosphère.Item Ethologie et biologie de la reproduction du fuligule nyroca agthya (guldenstat, 1770) et du fuligule milouin aythya ferina (linnaeus, 1758) dans la réserve naturelle du lac de Reghaia(Universite Mouloud Mammeri, 2014) Hamiti, AichaNotre étude a porté simultanément sur l’éthologie et la biologie de reproduction de deux espèces d’Anatidés, le Fuligule nyroca Aythya nyroca (Guldenstadt, 1770) et le Fuligule milouin Aythya ferina (Linnaeus, 1758) pendant deux années de suivi. L’intérêt d’une telle étude est évident puisqu’elle apporte les premiers éléments d’information concernant deux populations réunies dans un même site. Il nous a paru aussi important d’évaluer l’évolution de la population de ces deux espèces et leurs phénologies locales, ceci dans une perspective de conservation à l’échelle du bassin méditerranéen. Le Fuligule nyroca occupe le statut d’espèce quasi menacée (Near Threatened) (Anonyme, 2009). La destruction des zones humides dans son aire de distribution a été à l’origine du déclin drastique de ses effectifs, notamment en Europe. C’est un oiseau nicheur de la région Paléarctique, de l’Europe de l’Est jusqu’en Asie centrale et une espèce migratrice, bien que certains nicheurs du Sud soient considérés comme résidents (Robinson et Hughes, 2006). La population mondiale du Fuligule nyroca est estimée à 163 000 - 257 000 individus, dont 2400 – 2600 se retrouvent en Afrique du Nord. Sa zone de répartition a largement fluctué depuis 150 ans (Birdlife International, 2012).