Emergence d'un réseau et d'un pôle urbaines régionaux. Référence empirique à la grande kabylie
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Date
2013-12-12
Authors
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Publisher
Universite Mouloud Mammeri
Abstract
L’urbanisation a commencé avec la présence romaine sur le littoral Kabyle et à l’intérieur de
la Grande – Kabylie. Les principales villes romaines édifiées sont : Cap Djinet, Dellys, Tigzirt,
Taksebt, Azeffoun, Béjaïa, Tiklat, et Bida Municipium enfouie aujourd’hui sous le village de
Djemaâ-Saharidj.
Suite au passage des Turcs en Kabylie, plusieurs bordjs ont été édifiés. Les Turcs venus par la
mer, ne donnèrent pas une grande importance à l’urbanisation et occupèrent les villes littorales les
plus importantes pour surveiller les côtes. C’est seulement avec la colonisation française que les
villes prirent à nouveau de l’ampleur, faisant apparaître de nouveaux centres et assurant le
développement des villes existantes.
La décolonisation est à l’origine du « réveil urbain » tant en Kabylie que dans le reste du pays.
Le réseau urbain existe dans une région de relief prononcé. Tizi-Ouzou représente le plus haut degré
de la hiérarchie urbaine Kabyle. A partir de l’exemple de la Kabylie, il peut y avoir aussi bien un
réseau urbain en montagne et qu’en région de plaine. Cette nouvelle armature urbaine et villageoise
n’a aucun référent identitaire Kabyle ou Amazigh. Ses éléments constitutifs (structures et fonctions)
sont universels ; c’est ainsi que la Kabylie est entrée dans la modernité et la mondialisation en
perdant tous héritages matériels (habitat et architecture traditionnels) et immatériels en un très court
laps de temps (une génération). Des mutations brutales et rapides sont constatées : du village à la
ville, du tribalisme à l’Internet et le portable, du mélange de traditions tribales et villageoises à la
modernité.
Description
462 f. ; 30 cm. (+ CD-Rom)
Keywords
Economies d’agglomération, Urbanisation, Grande-Kabylie
Citation
SCIENCES ECONOMIQUES