Département des Sciences Ecologique
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Browsing Département des Sciences Ecologique by Subject "Artemisia campestris L."
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Item Inventaire de champignons endophytes des racines d’Artemisia campestris L. (Armoise champêtre) de la station de Chabka2 (Djelfa, Algérie)(Université Mouloud Mammeri, 2023-07-12) Bekhti, FerielArtemisia campestrisL. est une plante médicinale appartenant à la famille des Asteraceae. Cette espèce connue sous le nom de «Tgouft» est très répandue enmilieux steppiques Algériens.La partie aérienne de cette espèce est largement utilisée en médecine traditionnelle et en pharmacologie moderne en raison de sa forte teneur en métabolites secondaires. La partie souterraine, en revanche, reste mal connue notamment en ce qui concerne les champignons endophytes vivant en symbiose avec celle-ci. Le présent travail est une contribution à l’étude du cortège fongique racinairede cette espèce. L’étude a été menée sur les mycoendophytes des racines de la plante échantillonnée dans la station de Chabka2 (Djelfa), située dans la région de Ain Fekka en mois de novembre 2022 sur six sujets. Des fragments de racines ayant un diamètre de 0,5 mm, ont été ensemencés dans un milieu semi-synthétique (PDA). L’identificationmacroscopiques et microscopiques des souches isolées ont révélé la présence de 12 genres fongiques avec un total de 22 espèces à savoir : Alternaria, Aspergillus, Cephalotrichum, Fusarium, Gibberella, Phoma, Penicillium, Monilinia, Rhizoctonia, Salinomyces, Torula et Ulocladium où la majorité des mycoendophytes recensés (92,31%) appartiennent au phylum des Ascomycota a l’exception du genre Rhizoctonia qui appartient au phylum des Basidiomycota ayant donc un pourcentage de 7,69%. Ces résultats ont montré une diversité importante des mycoendophytes avecune abondance dugenre Fusarium (27,27%)dont 6 espèces ont été recensées. Les mycoendophytes présents peuvent avoir un rôle dans la protection et la survie de cette plante face aux stresses environnementaux, dans la synthèse de molécules d’intérêts thérapeutiques et médicinales et dans l’amélioration des diverses activités biologiques qu’elle possède.Item Inventaire des champignons du sol rhizosphérique de l’espèce Artemisia campestris L. de la station de Chabka 2, commune de Ain Fekka, wilaya de Djelfa (Algérie)(Université Mouloud Mammeri, 2023-09-18) Ainouz, Liticia; Ait Amara, ThaninaArtemisia campestris L. est une espèce utilisée depuis plusieurs siècles pour ses propriétés médicinales et elle est connue sous l’appellation de « Dgouft ». En Algérie, elle est répandue au niveau des milieux steppiques et désertiques. Le présent travail consiste en une contribution à l’étude des champignons du sol rhizosphérique d’Artemisia campestris L. au niveau de la station de Chabka 2 de la région d’Ain Fekaa, wilaya de Djelfa (Algérie). Pour l’ensemble des10 sujets échantillonnées le 04 Novembre 2022, 22 genres fongiques ont été identifiés : Aeurobasidium Alternaria, Arthrinium Aspergillus, Bipolaris, Candida , Chaetomium, Cladosporium, , Eupenicillium Fusarium, Gymnoascus, Mucor, Neoscytalidium, Penicillium, Phoma, Pythium, Rhizoctonia, Rhizopus , Torula, Trichoderma, Trichophyton, Ulocladium, dont 19 genres appartiennent au phylum des Ascomycota et 3 genres Rhizoctonia et Pythium etRhizopus appartenant à 3 phyla différents. De plus, 54 espèces ont été recensées avec l’abondance d’Aspergillus (17 espèces) qui est suivi par Fusarium avec 6 espèces. L’analyse de variance a révélé que la distribution des genres Alternaria, Eupenicillium, Trichoderma, Fusarium et Mucor est différente entre les sols échantillonnés. Les résultats de la matrice de corrélation montrent la présence de très fortes corrélations positives et des corrélations négatives entre ces champignons. L’analyse en composantes principales (ACP) a révélé une individualisation de deux groupes A avec 10 genres dont une codominance entre Fusarium et Cladosporium et le groupe B avec 12 genres avec l’abondance du genre Aspergillus. Cette richesse en souches fongiques pourrait être expliquée par le fait que le sol du milieu steppique est pauvre en éléments nutritifs. En effet, la plante peut compenser ce déficit par la libération de métabolites secondaires dans la rhizosphère qui ont pour but d’attirer les microorganismes dont les champignons qui augmentent sa capacité à obtenir les sources d’azote et de carbone.