Browsing by Author "Zibani-Amokrane, Nouara"
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Item Contribution à l’étude de l’utilisation des pesticides dans quelques vergers des régions de Tizi-Ouzou, Bouira et Boumerdes(Université Mouloud Mammeri, 2015) Ouchebbouk, Djamila; Zibani-Amokrane, NouaraL’étude prospective sur les pesticides dans les régions de Tizi-Ouzou, Boumerdés et Bouira en 2015 a porté sur la réalisation de 47 questionnaires au prés d’agriculteurs où nous avons dénombré 13 cultures scindées en 31 variétés. Les 47 agriculteurs utilisent quatre types de traitements phytosanitaires ainsi que des amendements pour éviter les carences. Les fongicides sont les plus employés (82.97 %) suivis par les insecticides (76.59 %), les herbicides (42.55 %) et les acaricides (40.42 %). Les agriculteurs traitent leurs cultures en fonction des différents stades végétatifs où la plus part d’entre eux pulvérisent pendant la floraison (38.88 %) et le bourgeonnement (27.77 %). Pour préparer les bouillies, deux manières sont adoptées : le contact direct qui est le plus adapté (97.87 %) et l’utilisation d’appareils (10.63 %). Après la préparation des bouillies phytosanitaires, les agriculteurs les pulvérisent par des pulvérisateurs mécanique (68.08 %) ou manuel (34.04 %). Lors de la manipulation des pesticides, 89.36 % des personnes agricoles se protègent. Le moyen de protection le plus utilisé est la combinaison (82.97 %) suivie par le masque (36.17 %), les gants (29.78 %) et les lunettes (21.27 %). Plus de la moitié (67.95 %) des agriculteurs interrogés brûlent les emballages des produits utilisés. les autres emballages sont soit ramassés par les services d’hygiène de l’APC (17.02 %) soit jetés (12.76 %) ou mis de côté (4.25 %). Les symptômes engendrés par l’utilisation des produits phytosanitaires sont variés. Ils sont pour la plus part des nausées et des réactions cutanées (17.02 %). Malgré ces signes, 87.23 % d’agriculteurs enquêtés n’ont jamais consulté de médecin. Sur les 47 agriculteurs, 28 (59.57 %) ont suivi des formations sur l’application des produits phytosanitaires alors que les 19 autres (40.42 %) ne sont pas formés.