Browsing by Author "MAKHLOUFI AMEL"
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Item EPIDEMIOLOGIE DES INFECTIONS FONGIQUES INVASIVES AU CHU DE TIZI-OUZOU(Faculté de médecine université deTIZI OUZOU, 2018-06-26) SAIDI, CYRIA; SADOUDI, MELISSA; SAIDI FAZILET; MAKHLOUFI AMELDe nos jours, les infections fongiques posent deux défis majeurs aux médecins. Le premier est l’augmentation croissante de leur incidence comme jamais auparavant, les mycoses touchent désormais un éventail d’hôtes très large et sont causées par un nombre étonnamment élevé d’espèces fongiques. Le second défi est lié au développement de tests pour le diagnostic des mycoses, qui décourage de nombreux chercheurs d’étendre leur connaissance des maladies fongiques au-delà des concepts les plus fondamentaux. En effet, si comme pour toute maladie infectieuse, le destin des IFI devrait être, selon Charles Nicolle (1933), de « naître, vivre et mourir » il faut reconnaître qu’elles restent aujourd’hui bien vivantes : non seulement leur taux d’incidence croît, mais de plus les patients « à risque » qu’elles ciblent ont tendance à encore se diversifier. Nous avons réalisé une étude aux services de la Réanimation Médicale, Hématologie et Hémato-Pédiatrie du CHU de Tizi-Ouzou durant une période de trois mois ; dont les objectifs sont d’estimer l’incidence des IFI, étudier ces caractéristiques, identifier les facteurs de risque favorisants la survenu des IFI et estimer le coût moyen des ATF. L’étude est réalisée auprès de 221 patients, l’incidence des IFI est de 4.1%, le candida sp est le germe le plus fréquemment isolé au niveau du sang. Les principaux facteurs de risque associes significativement à la survenue des IFI sont présentés par la présence d’antibiothérapie antérieure (p < 0.03) et la durée d’hospitalisation (p < 4.10-5). Parmi les patients enquêtés, 64 patients ont reçu des ATF au cours de leur hospitalisation où les echinocandines sont les plus prescris dans un but curatif. Le coût moyen des ATF pendant cette période est estimée de 560677.2 DA. Les IFI restent un défi pour le futur, puissent tous les acteurs des sciences du vivant considérer le besoin d’investir rapidement et significativement dans la recherche sur ces maladies infectieuses, afin que l’on ne tombe pas en panne de nouvelles stratégies et de nouveaux médicaments. Cette étude confirme la plus part des résultats rapportés par la littérature scientifique.