Browsing by Author "Aba, Naïla Myriam"
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Item Bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) : étude rétrospective.(Université Mouloud Mammeri, 2017) Aba, Naïla Myriam; Bourane, LynaLa Bronchopneumopathie Chronique Obstructive (BPCO) est une maladie pulmonaire progressive caractérisée par une inflammation chronique des voies aériennes. L’épidémiologie de la BPCO est bien documentée dans le monde ; cependant, elle n’a pas encore été étudiée en Algérie. Les objectifs de notre étude sont : i) déterminer les facteurs de risque impliqués dans la BPCO, ii) évaluer la gravité de la maladie chez les patients hospitalisés au service de pneumo-phtisiologie de l’hôpital Belloua de Tizi-Ouzou. Nous avons effectué une étude rétrospective sur des dossiers médicaux de 133 patients atteints de BPCO et ayant hospitalisés au sein du service de pneumo-phtisiologie de l’hôpital Belloua sur une période allant de Janvier 2007 au Mai 2017. L’analyse des données a été effectuée en utilisant les logiciels STATISTICA et R. Les tests du Khi-deux et ANOVA ont été utilisés pour mettre en relations nos données, le seuil de signification ayant été fixé à 0,05. Sur 133 dossiers enregistrés, nous n’en avons analysée que les 120 correspondant aux critères d’inclusion. La moyenne d’âge de ces patients était de 74 ans, dont 96% appartenaient à la gente masculine. D’une manière intéressante, nous avons constaté que 60% des patients avaient des stades avancés de la maladie (stades III et IV), tandis que 40% avaient des stades moins avancés (stades I et II).Les principaux facteurs de risque associés à la maladie étaient le tabagisme (93%), l’exposition professionnelle (57,5%) et les antécédents médicaux (42%) d’asthme bronchique, cardiopathies, et tuberculose. Plus de 50% des patients présentaient des complications et comorbidités liées à la BPCO, spécifiquement l’emphysème (18%) et le diabète (14%). Notre étude nous a permis d’identifier les facteurs associés à la BPCO, et les facteurs aggravants menant à la progression de la maladie. Des mesures préventives et l’éducation des patients amélioreraient la qualité de vie de ces derniers.