Département de Biologie
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Browsing Département de Biologie by Author "Akli, Amel"
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Item Dynamique d'hybridation des chênes caducifoliés et sclérophylles de l'Akfadou ( Q.afares pomel, Q.canariensis Willd, Q. suber L., Q. rotundifolia L.)(Universite Mouloud MAMMERI Tizi-Ouzou, 2022) Akli, AmelLe genre Quercus est l'un des genres forestiers les plus riches en espèces, mais aussi l'un des plus controversés.La fréquence élevée d'hybridation ajoutée à la variabilité intrinsèque au sein des espèces complique l'interprétation de la présence et de la dynamique de ces dernières. L’hybridation interspécifique est un phénomène commun chez les chênes et peut avoir des conséquences sur leur évolution etleur taxonomie. La variation morphologique locale peut fournir des informations utiles pour clarifier lerôle de l'hybridation chez les chênes méditerranéens. En conséquence, nous avons caractérisé des hybrides putatifs et des espèces de chênes coexistant dans une chênaie très diversifiée en Algérie avec quatre espèces de chênes indigènes (Q.suber L.,Q. rotundifolia L (ilex L), Q. canariensis Willd. et Q. afares Pomel). En complément à l’étude morphométrique, une étude biométrique a été menée pour évaluer la croissance des semis issus des glands en pépinière. Nous avons constaté que les performances des plants de chêne sont fortement influencées par un « effet peuplement » et un « effet espèce pure proche ». En effet, la position et la région écologique influencent la morphologie des glands. La croissance des chênes putatifs en pépinière est remarquablement homogène en termes de hauteur et de diamètre des plants.Cependant, l'effet "espèces pures proches" apparaît dans le cas du peuplement d'altitude où le chêne vert est présent. En utilisant l'analyse de la morphométrie géométrique, nous avons observé que la forme de Q. afares estintermédiaire entre Q. suber et Q. canariensis, étant donné que Q. ilex est très différent des autres, et qu’il n'y a pas de chevauchement entre eux. Les hybrides putatifs sont morphologiquement proches de Q. afarespuis Q. suber, enfin Q. ilex et Q. canariensis. L'étude s'ouvresur le domaine de la future caractérisation moléculaire des hybrides et de la détermination de leur rôle en termesd'adaptation aux conditions climatiques réelles et prévues dans l'avenir. La proximité morphologique des hybridesau Q. afares démontre cet avantage de l'espèce dans la zone d'étude et son importance pour l'évolution future de l'espèce dans les deux rives de la méditerranée.Cette diversité est probablement la conséquence de variations génétiques et/ou des conditions environnementales des peuplements. Avec le changement climatique et la diminution des précipitations, la fréquence des années sèches ne fera qu'augmenter. Ces arbres hybrides putatifs pourraient constituer une future alternative de reboisement, d'amélioration et de diversification des essences en Algérie.